Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
23 janvier 2007 2 23 /01 /janvier /2007 20:23

Lundi

Le car : Nous nous sommes levés de bonne heure vers 6h00. Arrivés à l’école, nous avons entassé les bagages dans le car. Nous avons fait un gros bisou à nos parents. Nous sommes montés dans le car à la fois contents de partir et stressés parce que nous quittions nos parents. Le car est parti à 7h30 de Loué. Le voyage a été long : il a duré 5 heures. Nous avons joué aux cartes, nous avons dessiné et nous avons regardé le film « Pirate des caraïbes » et quelques uns ont dormi.
Arrivés au centre, tout le monde a déchargé les bagages : il y en avait beaucoup car nous avions 2 ou 3 sacs chacun. Nous avons pris notre pique-nique et nous avons mangé dans le réfectoire.

Dans les rochersLa pêche à pied : Nous avons tous mis nos bottes, nous sommes descendus sur la plage St Jean avec des seaux et des épuisettes. Nous avons grimpé sur les rochers, la maîtresse était entrain de dire de faire attention de ne pas glisser et hop, elle a glissé, elle est tombée et s’est fait mal aux genoux. Florian ne faisait pas attention à la mer qui montait et il a mouillé son
pantalon. Nous avons ramassé des moules, une étoile de mer, des patelles, des crevettes, un crabe, des bigorneaux, des gibules, des anémones, un oursin, des huîtres… Les seaux pleins, nous avons arrêté et nous avons joué sur la plage.


L'art éphémère : nous avons dessiné, sculpté dans le sable des bateaux, une étoile de mer, un volcan, une île, une sirène.
Pour présenter nos dessins, nous inventions une histoire.
Après le goûter, nous sommes rentrés au centre et nous avons mis nos animaux dans l’aquarium ; Gilles nous décrit leur vie.

 

 

 

Puis nous sommes allés chercher nos bagages pour les monter dans nos chambres. Nous avons fait notre lit et pris notre douche. L’eau des douches était d’abord froide, il fallait laisser couler l’eau pour avoir de l’eau chaude : les premiers n’ont pas compris qu’il fallait attendre et ils ont pris une douche froide. Certains ont mis du sable dans leurs lits en s’asseyant dessus avec leurs affaires. Beaucoup ont eu du mal à mettre leurs draps correctement et ils disaient que leurs draps étaient trop petits.

Le conte : après le dîner, Gilles nous a raconté la légende de la ville d’Ys et l’histoire des deux bossus. Nous étions dans la chambre 22, entassés sur les lits. Puis à 9h30 nous sommes retournés dans nos chambres. Après quelques bavardages nous nous sommes endormis.

Partager cet article
Repost0
22 janvier 2007 1 22 /01 /janvier /2007 18:17

Mardi

Nous nous  sommes levés pour prendre le petit déjeuner.
Puis nous sommes retournés dans nos chambres pour nous habiller et nous sommes allés à l’île Tristan ; nous sommes passés à marée basse et nos bottes sont restées sèches. Le groupe qui est passé mercredi a dû attendre  que la marée baisse.



On a vu l’ancienne conserverie, le jardin exotique  de Madame Richepin, le tombeau de la famille Richepin, le phare de île Tristan, le fort que Napoléon III a fait construire, la maison des douaniers tout  en pierre. L’ancien gardien du phare était là et il nous a parlé de sa vie. On  est rentré au centre pour manger c’était très bon ! 








Puis vers 13h30 nous avons commencé la promenade du sentier côtier. En y allant nous avons  vu  2  menhirs et une allée couverte.  Arrivés au sentier  côtier, nous  avons  admiré la belle vue. On a marché longtemps…

 

 


 

(Le sentier côtier)

                             (L'allée de Lesconil)




Nous sommes rentrés au centre. Dans nos chambres nous nous sommes mis en pyjama … Puis nous sommes allés manger. Après le repas, les maîtresses nous ont distribué nos cartes de bibliothèque. Toutes les classes sont allées dans une classe faire des jeux de société. Groupe par groupe nous somme allés en bibliothèque. Ensuite nous somme allés acheter des cartes postales dans le bureau. Nous sommes retournés dans nos chambres et nous nous sommes couchés.

 

 

 

 


Dans la chambre j’étais la seule qui était réveillée. Quand je suis allée aux toilettes, au lieu d’allumer la lumière des toilettes, j’ai allumé la lumière de la chambre et j’ai réveillé tout le monde. (Isaline)

Alexandre était réveillé et il a réveillé tout le monde. Après, la maîtresse est venue pour nous dire de nous  lever !   ( Medhy)

Tout le monde était réveillé sauf moi. Laura m’a chatouillée et j’ai dit « arrête maman ! » (Gwendolyn)

Partager cet article
Repost0
21 janvier 2007 7 21 /01 /janvier /2007 20:45
Mercredi

  
8h ! Réveil ! pas très facile, nous avions marché 17km la veille. Un bon petit déjeuner et …C’était reparti. Nous sommes allés au port de pêche. Nous avons longé la plage des dames. Elle s’appelait comme ça car au début du 20ème siècle les femmes portaient des maillots de bain très sexy qui ressemblaient  a une combinaison de plongée avec des pantalons bouffants. Nous avons ri quand Fabien nous a dit ce que voulait dire le nom de la plage. Puis après nous avons fait 500m pour arriver devant le Slipway.
Nous avons vu une tête de thon et un chien mort et ça nous a dégoûtés. Après, nous avons pu observer beaucoup de poissons différents. 
Un pêcheur prenait les poissons dans sa main pour les mettre comme appât dans son casier. Nous avons fait une sale tête parce que les poissons ne sentaient pas bon du tout et plusieurs se sont bouchés le nez. Puis nous avons touché une tête, un aileron de requin et un espadon : c’était bizarre la peau des animaux était très douce.   







                                                                                                                                                                      

Le passage à gué
Le 2e groupe est allé à l’île Tristan.  Nos camarades nous ont raconté leur matinée : « Nous sommes arrivés au passage à gué et nous nous sommes rendus compte que la marée était encore haute. Nous avons quand même commencé à traverser avec nos bottes. Les maîtresses qui n’avaient pas mis leurs bottes ont traversé
pieds nus, l’eau était gelée et elles faisaient une drôle de tête. Il y avait des spaghettis dans l’eau. Wendy a crié quand ils se sont collés à sa botte : en fait c’étaient des oeufs de lièvre de mer mais en les regardant, nous pouvions croire que c’étaient vraiment des spaghettis. Camille et Sophie ont eu plein d’eau dans leurs bottes. Jean s’est tordu le doigt en tombant car il voulait prendre une photo de la femme-sardine. Nous avons visité le jardin exotique. Nous étions fascinés par sa beauté.
Les autres ont trouvé ça très ennuyeux. »
L’après midi, tout le monde est allé se promener dans le pays Bigouden. Nous avons vu le plus vieux calvaire de Bretagne. Nous sommes allés à la pointe de La Torche sur laquelle a été construit un tumulus.


Le phare d'Eckmül 
Nous avons observé le phare d’Eckmül  puis nous avons goûté : nous avions quand même fait 45 minutes de route. Ensuite direction le port de Loctudy où les bateaux de pêche avaient déjà accosté. Puis nous sommes rentrés en car. Dans le car Angèle et Coline ont eu un  fou rire pendant tout le trajet et certains d’entre nous ont dormi la tête dans le vide.


Arrivés au centre, nous étions morts de fatigue. Mais la journée n’était pas finie ! C’était la veillée soirée bretonne avec au programme : chanson, danse, crêpes et pour finir histoire. Le chant marin servait à donner du courage aux marins. Puis nous avons dansé une danse bretonne où il fallait taper trois fois sur nos genoux puis dans les mains de notre cavalier puis recommencer et ensuite tourner sur nous-mêmes.
Les crêpes au beurre salé ont été appréciées par tout le monde. Anne-Claire s’est mise à saigner du nez mais elle n’a pas voulu quitter la soirée. Mais à 10 h, nous étions tous couchés.

Partager cet article
Repost0
20 janvier 2007 6 20 /01 /janvier /2007 20:03

Jeudi

Le jeudi matin, nous étions tous levés de bonne heure. Nous discutions dans nos chambres quand les maîtresses sont venues pour gentiment nous réveiller. Nous sommes descendus déjeuner. Après nous être préparés, nous sommes redescendus au séchoir. Les chaussettes sentaient mauvais. Après avoir mis nos bottes nous sommes montés dans le car pour aller à la plage du Ris.

   




Nous avons vu le village de Plomarc’h qui est devenu
une ferme pédagogique. Puis nous avons traversé un site gallo-romain où le garum, sauce gallo-romaine était préparée dans des cuves.





 Arrivés à la plage, nous avons vu des centaines de moules. Nous avons ramassé des coquillages de toutes sortes (bigorneaux, moules, patelles, huîtres, troques, couteaux, gibules, pieds de pélicans…).










Cyril a pris une photo, mais il a dû recommencer trois fois car des élèves ne souriaient pas. Après avoir chargé les coquillages nous sommes remontés dans le car et Angèle et Stéphanie se sont mises à chanter (hissez haut, le loup, le renard et la belette). Rentrés au centre, nous avons mangé. C’était bon. L’après midi le premier groupe est parti au musée du bateau pendant que le deuxième  groupe est allé se promener sur le sentier côtier. Le deuxième  groupe n’a fait que 8 km alors que le premier groupe avait fait 11km. C’est injuste !

 

 

 

 

 

 

 

Au musée du bateau il y avait des bateaux du monde entier. Les bateaux étaient beaux.

 

 

 

 

 

Nous sommes entrés dans une boite de sardines. Nous étions serrés.





Après avoir visité le musée, nous avons répondu à un questionnaire. Ensuite nous avons acheté des souvenirs. Après nos achats, nous sommes rentrés  au centre pour dîner.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 Pendant la boum nous avons fêté l’anniversaire de Laura. Les maîtresses nous ont grondé car on criait trop fort. Les musiques du début étaient bien sauf les deux dernières qui étaient beaucoup plus calmes.   

 

 

 

 

 

Nous étions excités car c’était la boum.

Partager cet article
Repost0
19 janvier 2007 5 19 /01 /janvier /2007 20:07

Vendredi

Le matin, nous nous sommes réveillés en pleine forme. Nous avons déjeuné et nous sommes remontés dans nos chambres pour nous habiller. Nous sommes passés par le séchoir pour prendre nos manteaux.


 Nous sommes allés à la plage des sables blancs pour regarder les laisses de mer et ramasser les déchets humains et naturels. 

 

 



                                                                                                                              Collecte des laisses de mer  


                            


Pierre a creusé un trou et il a trouvé l’eau. Pierre et Sophie étaient mouillés. Nous sommes revenus manger au centre. Nous avons fait nos bagages et nous sommes partis à 13 h 00 en car. Pendant le voyage nous avons regardé le film « Madagascar ». Nous sommes arrivés à 18h00 à Loué. Toutes nos familles nous attendaient et nous avons eu beaucoup de choses à leur raconter.
Partager cet article
Repost0
18 janvier 2007 4 18 /01 /janvier /2007 14:42

L’histoire de l’île Tristan

 

Les légendes de l’île Tristan
Selon une légende, l’île Tristan serait la seule partie restante de la ville d’Ys  qui fut engloutie par les flots. Une autre légende bretonne raconte que Iseult, la fiancée du roi Marc’h, et Tristan, le neveu du roi se cachèrent sur l’île pour vivre leur amour et fuir la colère du roi.

Au temps des Gaulois
Les premiers occupants de l’île Tristan ont été les Ossismes, peuple Gaulois. Ils y ont construit un camp fortifié qui s’ appelle un oppidum. Ensuite les romains l’ont occupé après leur conquête de la Gaule. Ils y ont installé des cuves à garum. 


Au 12e  siècle

L’île fut l’ermitage de Robert, futur évêque de Cornouaille, de l’an 1113 à l’an 1130.


Au 16e  siècle

A la toute fin du 16e siècle Guy Eder de la Fontenelle s’installe sur l’île et en fit sa forteresse pendant 3 ans.

Au 19e siècle
Napoléon III ordonna la construction d’un fort sur l’île pour défendre Douarnenez contre les Anglais.



Au 20e siècle

Au début du 20e siècle, l’île fut acheté par la famille du poète et académicien Jean Richepin.

L’île devient un lieu de villégiature et de mondanités pour les Richepin.

Pendant la seconde guerre mondiale, l'armée allemande y construit un blockhaus  pour guetter un éventuel débarquement anglais.



L’île actuelle


C’est Gilles, un garde du conservatoire du littoral, qui s’occupe de l’île. L’île Tristan appartient au conservatoire du littoral. On ne peut pas la visiter car elle est protégée et en cours de travaux.



Ce qu’on y trouve :

Les bâtiments : une ancienne conserverie, un hangar à bateaux et le manoir des propriétaires.
Il y a aussi un phare, une ancienne maison de douaniers et un fortin.

Le phare de l'île Tristan
Les arbres : nous avons vu un araucaria, des tilleuls, il y a un verger avec des pommiers, poiriers, cognassiers, pruniers, néfliers.

Un jardin exotique : avec une bambouseraie.


               

Un araucaria

Le jardin exotique




Les animaux : lapins de garenne,
aigrettes garzette, huîtriers-pies, goélands, cormorans.

                                                                                  Un goéland


     
Partager cet article
Repost0
17 janvier 2007 3 17 /01 /janvier /2007 05:03

Les machines volantes de Jean-Marie Le Bris

   

La barque ailée  

Jean-Marie  Le Bris a crée la barque ailée en 1856. Elle a près de 12 m d'envergure. L'aile est faite avec des lattes de frêne ployées, collées, ligaturées et recouvertes de toile de coton. Elle est manipulée par un levier : pour monter, on tire le levier et pour descendre on le pousse.  Un jour de Décembre 1856, la barque ailée est placée sur une charrette tirée par un cheval sur la plage de Tréfeuntec, près de Douarnenez, roulant face à un fort vent du Nord. Le cheval marche au pas et avec le vent fort, la machine s'envole. Elle est reliée à la charrette par un câble mais le vent étant très fort, la charrette est soulevée du sol. Il faut alors couper le câble. La barque ailée redescend et se pose sur le sable. Le vol n'a duré que quelques minutes, mais c'est un exploit car c'est la première machine capable de voler construite par l'homme.

 

 

 

L'albatros
Jean Marie Le Bris a crée l'albatros en 1868, c'est un planeur, il a une queue plus longue, il a une envergure de 18 mètres, il a été essayé à Brest. Ces essais de vols ont été plus concluants ils ont permis de découvrir le contrôle de vol par la déformation des ailes. 

 




Partager cet article
Repost0
8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 18:55

Protection du littoral

Le conservatoire du littoral
C'est un établissement public qui sert à protéger l'environnement des côtes. Le conservatoire du littoral a été créé par la loi du 10 juillet 1975.Il rachète des terrains situés sur le littoral pour les préserver.

Un écosystème riche et fragile
Les dunes côtières font partie des paysages les plus changeant au monde à cause du sable et de l'eau qui bougent constamment. Jour après jour, de nouvelles petites dunes mobiles se forment, mais cet environnement est menacé par les humains.

La protection des dunes
La protection des dunes passe par la mise en place de ganivelles, barrières du châtaignier qui font obstacle au vent.

Les ganivelles 

                         

 

Respectez les ganivelles.


Les ganivelles permettent de reconstituer rapidement le relief des dunes, que l'on stabilise ensuite en y installant des plantes comme les oyats.
                                      

L'oyat (psamma arinaria) vit sur des sols sableux en bord de mer. Grâces à ses racines, cette plante colonise les milieux très secs et est utilisé pour stabiliser les dunes de sable. On l'appelle aussi le roseau des sables.

  Les oyats

Que pouvons nous faire pour protéger le littoral ?
- Ne pas marcher dans les endroits interdits comme les dunes.
- Empêcher les constructions d'immeubles sur les côtes.
- Ne pas laisser de déchets sur la plage.
- Ne pas tuer les animaux.
- Ne pas marcher sur les plantes.
- Ne pas les écraser.
- Ne pas déplacer les rocher.
- Ne pas casser les oeufs des oiseaux.
- Laisser les oiseaux tranquilles.


 

Partager cet article
Repost0
8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 16:08
La laisse de mer


La collecte des laisses de mer

D'où provient-elle ?

la laisse est ce qui est déposé par la mer.
Elle vient des marées et des eaux peu profondes où les mouvements de la mer arrachent des algues brunes qui s'échouent sur la plage quand la mer se retire.
La laisse de mer jour un rôle très important pour la nature car les algues s'enfouissent dans le sable. Quand elles se décomposent, elles nourrissent les plantes du littoral.

Mais dans la laisse de mer, on trouve aussi des déchets d'origine humaine !



En combien de temps ces déchets se dégradent-ils ?

Mouchoir en papier : 2 mois
Pelure d'orange : 6 mois
Filtre de cigarette : 1 à 2 ans
Chewing-gum / huile de vidange : 5 à 10 ans
Canette en aluminium : 100 ans
Verre : 4 000 ans
Sac et bouteille en plastique : 100 à 500 ans


Les sacs plastiques sont très dangereux car les tortues croient que ce sont des méduses, elles les avalent et s'étouffent avec !

Vendredi 10 novembre, nous sommes allés à la plage des Sables Blancs à Douarnenez. La marée était basse.
Nous avons observé et collecté les laisses de mer. Nous avons fait deux cercles pour les deux sortes de laisses de mer : celles qui sont d'origine humaine et celles qui sont d'origine naturelle.

Les laisses d'origine naturelle sont les pinces de crabes, les coquillages, les algues, des fruits, les plantes...

Les laisses d'origine humaine sont des emballages en polystyrène, des sacs
plastiques, des paquets de gâteaux, des papiers de bonbons, des mégots et des filtres de cigarettes, un briquet, un bout de moquette, des morceaux de filet, une planche peinte...



Océane, Kelly, Jean, Alice, Laura N et Gabrielle
Partager cet article
Repost0
8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 14:09

Qu'est ce qu'un menhir ?

Un menhir est une grande pierre dressée par les hommes préhistoriques.
En breton, menhir veut dire « pierre dressée ». On le trouve seul, en groupe, en file, en cercle. Il mesure parfois quelques centimètres, d'autres fois, plus de 20 mètres. Son orientation est liée sûrement à un rituelreligieux à moins qu'il y ait une signification astronomique . Si on superpose plusieurs menhirs, on obtient un dolmen. En breton, dolmen veut dire « pierre longue ». Autrefois, les menhirs servaient de pierres  tombales. Les menhirs pèsent  environ  cinquante tonnes.

On trouve de nombreux menhirs en Bretagne :

- le menhir de Croas Kerrun près du village de Pont-Aven.
- le menhir de Kercaven à l'entrée du Penmarch.
- l'allée couverte en arc-bouté de Lesconil non loin de Douarnenez.

            

  L'allée couverte de Lesconil


Ce type de dolmen est peu courant en Bretagne, il est connu sous le nom de « maison  des Korrigans »  (les korrigans sont de petits êtres farceurs). L'allée couverte date de 3000 avant JC. On y a retrouvé des haches, deux vases, des fragments de poterie, datant de la fin du Néolithique et un vase funéraire de l'époque romaine.
(Au sommet de la pointe de la Torche, non loin de St Guénolé, un long dolmen domine la mer.)

 

 


Les menhirs christianisés

Un menhir christianisé est un menhir qui a été modifié par des chrétiens. Les menhirs christianisés ont été modifiés de plusieurs façons :
- croix érigées à côté du menhir ou dans ses environs,
- menhirs surmontés d'une croix ou d'une statue,
- menhir dans lequel une niche est creusée pour abriter une statue,
- menhir sculpté en bas-reliefs, sur une face on a représenté des moments de la Passion (le moment où le christ est crucifié).

 

 



Les menhirs continuent aujourd'hui à fasciner et on leur prête des vertus étonnantes :
 - on offre des pièces de monnaie aux menhirs, sûrement pour qu'ils exaucent leurs voeux.
 - les femmes stériles viennent  se frotter le ventre contre eux pour devenir fécondes.
(Il y a un superbe menhir christianisé haut de 8 mètres dans le village de Trégunc. Hélas, pour le découvrir, il faut de la patience et de l'obstination. Il est caché dans une propriété privée et rien n'indique sa présence.)


 

 

Partager cet article
Repost0