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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 11:37
La pêche au chalut

Un chalutier



La pêche bigoudenne s’effectue majoritairement au chalut.
Le chalut est un filet en forme d’entonnoir, que le bateau traîne derrière lui. Il peut s’agir d’une longue pêche (marins qui restent une à deux semaines en mer, dans l’Atlantique Nord) ou côtière (ceux qui reviennent chaque soir). Le filet est tracté par le navire pendant quelques heures, puis remonté et hissé sur le pont. 



Le filet, une fois vidé,  est remis à l’eau, l’équipage se charge alors du tri, de l’éviscération, du lavage et de la mise en filets. Les sardines sont congelées puis stockées.









    

La criée
La criée est un marché où l'on vend les poissons aux enchères, le matin ou le soir en fonction de l’arrivée des bateaux. Quand le chalutier arrive au port, il dépose le poisson pêché. Le crieur va se charger de la vente. Il fait monter les enchères et adjuge au plus offrant.
A Douarnenez, on travaille le poisson dans le bâtiment où se tient la criée. On le prépare puis on l’expédie sur les marchés (par ex : le marché de Rungis en région parisienne) où les poissonniers pourront le vendre.






La pêche aux casiers
Les casiers servent à pêcher toutes sortes de crustacés. Les pêcheurs jettent les casiers dès le matin et viennent les récupérer le soir.



Les poissons de Douarnenez

A Douarnenez on pêche la sardine (3 188 tonnes/an), le thon blanc (le germon), le mulet, le chinchard, le griset...

















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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 11:36
Les phares
Un phare est une grande tour au sommet de laquelle un système d’éclairage avec des lentilles à échelons inventé par Augustin Fresnel envoie un puissant faisceau lumineux qui se voit de très loin.

A quoi servent les phares ?
Les phares servent à se repérer dans la mer, à éviter les obstacles, à savoir de quelle ville on approche … à renseigner les bateaux sur leurs positions pendant la nuit.


 Sont-ils nombreux ?

Les phares sont très nombreux, on en trouve sur les côtes du monde entier.
 


Où sont-ils situés ?
Les phares sont très nombreux, on en trouve sur les côtes du monde entier.
Ils sont situés sur les côtes dangereuses, sur les îles ou sur des récifs, à l’ entrée des ports, sur les pointes (comme la pointe de la Torche) ou encore sur les embouchures des fleuves, en tout point dangereux pour la navigation des bateaux.

Comment reconnaît-on les phares ?
On les reconnaît à leur langage : les signaux sont différents des uns des autres Chaque phare envoie des faisceaux de lumière selon un code bien à lui. La couleur de l’éclairage est différente aussi. Dès que le navigateur a repéré un phare, il consulte le livre des feux de la région à la recherche du nom d’un phare dont la description correspond à ce qu’il a observé.

Il y a plusieurs sortes de phares :
- Les phares à éclats, on compte tous les éclats en seconde pour savoir la position du bateau. Les durées de lumière sont nettement plus longues que les durées d’obscurité.
Phare d’Eckmühl : des éclats blancs espacés de 5 secondes

Phare du Créac’h : 2 éclats blancs, 10 s

Phare de la Jument : 3 éclats rouges, 15 s




                     
  Phare du Créac'h                            Phare de la Jument



                                                                                  


                                                                            



- Les phares à occultation : la lumière dure plus longtemps que l’obscurité.
 
    Phare de la Vieille : 3 occultations blanc, rouge, vert, 12 secondes




















       Phare de la Vieille






- Les phares à secteur : grâce à ses différentes couleurs on sait quel chemin prendre.
Le rouge indique qu’ il y a des obstacles (récifs, écueils). La zone verte c’est où il y a des eaux peu profondes, la zone blanche indique le bon axe.

Histoire
 
Le mot phare vint du premier signal lumineux , qui fut construit en 331 av J-C. en Egypte sur une petite île qui s’appelait Pharos : c’était le phare d’Alexandrie.



D’après l’émission « C’est pas sorcier » sur les phares


Le Finistère est le département où il y a le plus de phares.
Le phare de l’île Vierge est le premier phare que l’on voit quand on arrive de la Manche. Il date de 1902. C’est le plus haut phare d’Europe : 82,50m et il a 397 marches, Il peut projeter de la lumière sur 32 km. Il fait 4 éclats en 20 secondes. On fait des phares très hauts pour pouvoir les voir de très loin parce que la Terre est ronde.
Deux gardiens le surveillent en permanence et à tour de rôle, pendant qu’un gardien le surveille, l’autre se repose. Il ne reste que 5 phares en France qui sont surveillés par des gardiens. Les autres sont automatiques.
Avant les gardiens du phare de l’île Vierge montaient tous les jours 397 marches pour aller allumer le phare. Maintenant il s’allume automatiquement grâce à une cellule photo électrique.
Il y a d’autres phares comme le phare de Cordouan qui est le plus vieux de France, le phare du Créac’h, le phare d’Eckmühl, le phare de St Mathieu, du Petit Minou, de la Vieille, de la Jument, et bien d’autres.
Le phare de la Jument et le phare de la Vieille sont en pleine mer et sont surnommés les enfers car c’est très dur d’y habiter, maintenant ils sont automatiques.

Dans la salle de lanterne du phare de l’île Vierge, il y avait une lentille à échelons. Maintenant, il y a une lentille quadrabioptique qui dévie les rayons lumineux pour en faire un seul faisceau. Ses deux lentilles ont été inventées par Augustin Fresnel.
Les marins se repèrent grâce aux faisceaux lumineux envoyés par le phare. Ils sont tous différents.
L’intensité lumineuse se mesure en candelas.
Le candela est la mesure de l’intensité de la lumière :
- 1candela est la lumière d’une flamme de bougie visible à 2 km
- 6 candelas se voient à 4km.
- 100 candelas se voient à 10 km.
- 10 000 candelas se voient à 17 km.
- 100 000 candelas se voient à 36 km.

Pour faire tourner la table d’ optique qui pèse 2 tonnes, il faut des engrenages et une batterie électrique.
Au dessus des lentilles, il y a une lampe au cas où le phare tombe en panne.

Les filtres de couleurs servent à délimiter une zone de navigation

Avec le compas de relèvement et le livre des phares, le navigateur peut savoir où il est sur la mer.

Le phare est une grande tour. Au premier étage du phare de la Vieille il y a les réserves de fuel au 2ème la cuisine, au 3ème la chambre et au 4ème la lanterne.

Pour reconnaître les phares la nuit, on compte les éclats : celui de la Vierge envoie un éclat toutes les 5 secondes soit 4 éclats en 20 secondes. C’est un phare d’atterrissage, c’est à dire un phare qui signale l’approche des côtes.
Le phare Pontus-Val est habité par Marie-Poule et sa famille, ce phare est un phare-secteur. Il indique quel chemin nous devons prendre pour ne pas s’écraser contre un rocher ou les hauts-fonds. Pour cela il y a un code :
couleur vert : il faut donc aller à droite (tribord)
couleur rouge : il faut donc aller à gauche (bâbord),
le blanc indique que c’est le bon chemin.

Avant les phares fonctionnaient au pétrole. Les gardiens montaient tous les jours 397 marches pour aller allumer le phare. Maintenant il s’allume automatiquement grâce à une cellule photo électrique et les gardiens de phare ne doivent plus monter qu’une fois par semaine en haut d’un phare.











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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 11:03
Jean-Marie Le Bris

 


C’est l’un des premiers hommes à avoir construit une machine volante.
Il a vécu et est mort à Douarnenez où sa maison existe encore.    

                                                            

                                                    



Il est né à Concarneau en 1817. Il était marin, il a fait le tour du monde ; il fut capitaine de plusieurs bateaux.
En 1856, il est pris de l’envie de voler comme les grands oiseaux de mer : il commence alors la construction de sa barque ailée.
En fin d’année, la barque ailée est montée dans une grange de Tréfeuntec et descendue sur la plage de Ste Anne La Palud à bord de la charrette d’un meunier du village. Elle est tirée face au vent par le cheval au galop, à l’aide d’un cordage progressivement relâché ; alors elle s’élève puis, libérée, fait une descente en vol plané, avec Jean-Marie à bord de sa machine volante, ce qu’aucun homme n’avait réalisé jusqu’alors.


En 1866, il reprend l’idée de construire une seconde machine volante.
C’est alors qu’il prépare les plans de l’Albatros.
En janvier il commence la construction avec l’aide d’ouvriers de l’Arsenal. Les essais ont lieu début avril : une trentaine de marins tirent l’appareil avec un cordage, face au vent.
Malheureusement, Le Bris n’est pas à bord, il ne peut pas utiliser son système de commande des ailes… L’Albatros tombe et est détruit !
Heureusement, il reste des photographies de l’Albatros, sur une charrette, devant un hangar, avec Le Bris à bord et deux hommes soutenant les ailes.

                       

http://www.labarqueailee.org/

Première photographie d'un aéroplane en vraie grandeur :
l'albatros de Le Bris
                                                                                                                                    

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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 10:42

L'histoire de la Torche

Ancienne sépulture celte, au sommet du promontoire granitique se trouve un tumulus couronné de dolmens encore à demi-enterrés.

La Torche est un lieu de légendes : on raconte qu'autrefois les naufrageurs faisaient échouer les bateaux, en allumant des feux sur la plage. Les marins, attirés par les lumières comme par un phare, venaient s'échouer sur la côte et se faisaient piller facilement.

Au cours de la seconde guerre mondiale, les Allemands construisent sur la Torche des blockhaus dont l'un d'entre eux es aujourd'hui transformé en poste de secours après avoir été jusque dans les années 1980 un refuge de SDF.


La faune et la flore de la Torche

On peut trouver : des oiseaux, des reptiles et des insectes... Dans les étangs des environs, il y a des poissons et des mollusques.

Les dunes sont des richesses écologiques et touristiques. Dans les sables, il y a des plantes que l'on ne voit nulle part ailleurs.


    







La torche aujourd'hui

 

nullsituation géographique : La pointe de la Torche se trouve sur la commune de Plomeur à l'extrême sud-ouest de la Bretagne. C'est un éperon rocheux qui s'avance dans la mer et marque l'extrémité sud de la baie d'Audierne. On l'appelle en breton "beg an dorchemn"ou "torchenn", ce qui désigne un coussin ou un tertre.

 

 

La pointe de la Torche est un espace de 600 hectares appartenant au conservatoire du littoral.


Les sports : La Torche est un lieu très visité permettant les activités de sport de glisse et de voile : le surf, la planche à voile, le kitesurf et le char à voile.

Le long de la Torche se trouve "l'ascenseur", un courant assez fort qui ramène les surfeurs vers le large. La houle déferlante et les courants violents rendent parfois la mer très dangereuse aux abords de ce site.

Il s'y pratique aussi la pêche au bar et aux poissons plats (sole, turbot, etc.).

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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 10:23

 

Présentation du musée



Le musée du bateau qui se trouve à Douarnenez s'est installé en 1986 dans une ancienne conserverie de sardines. On y trouve des anciens bateaux, une maquette du port du Rosmeur au début du siècle. Une centaine d'embarcations de France et d'Europe menacée de disparition  a été sauvée et rassemblée au musée du bateau. 

 

Dans une partie du musée, nous pouvons visiter des expositions. Lors de notre séjour, l'exposition  portait sur l'histoire des conserveries. Lors de la visite, nous sommes entrés dans une boîte géante de sardine.



Nous avons vu des photos d'anciennes conserveries ainsi que des  femmes travaillant dans les conserveries (elles s'appelaient « les filles de fritures »).
Dans l'exposition, il y avait la liste de toutes les conserveries que l'on trouvait à Douarnenez au  début du XXème siècle, elles ont pris le nom de leurs propriétaires. (Ex : la conserverie Chancerelle appartient à M.Chancerelle).
 

Des filles de fritures





Oon trouve, dans ce musée, de nombreux bateaux avec ou sans voiles.


a) La pirogue à balancier : Elle se compose d'une coque taillée dans un seul tronc d'arbre, et d'un balancier. Au bout de cette pirogue on trouve différentes formes : des oiseaux, des têtes humaines et des gueules de crocodiles.

 

      

 

 b) La pirogue : Cette embarcation guinéenne (de Guinée) a été creusée dans un tronc d'arbre. Elle en suit la forme irrégulière et conserve les marques des outils.
 



c) Bateau panier du Vietnam :
Construit dans un village côtier de la province de Baria-Vung-Tau au Vietnam en 1994, ce bateau sert à pêcher la seiche. Son étanchéité est obtenue au moyen d'un enduit à base de bouse de buffles.


 

 

d) Coracle : Embarcation de fleuve construite à Cernathe (pays de Galles)en 1978. Réalisée au moyen de lattes de frêne entrecroisées, la coque de ce coracle gallois est recouverte d'une toile goudronnée.


e) Curragh : Ce curragh de mer consruit à Moortown (Irlande) en 1982. Sa légèreté vient de ses fines lattes de  bois et de son revêtement de toile goudronnée.

 


 
Marie Louise : C'est un bateau très rapide et vif avec une grande voile.

Dolorès :  Bateau marin datant de 1928. Voilier de petite taille qui se propulse à la voile et à l'aviron. Il est capable d'emmener un ou deux homme(s).

Viviane : C'est un voilier de plaisance ; il date de 1928. Il  a été construit à Nantes.

La plac du grand lieu
: Ce voilier a été construit en 1960 pour naviguer en eau douce. C'est un bateau de pêche.

 

 

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8 janvier 2007 1 08 /01 /janvier /2007 10:22

Qu’est ce qu’une conserverie ? 
Une conserverie est une usine où l’on conserve des aliments. Avant, les boîtes de conserve étaient faites en fer blanc. Puis, elles ont été fabriquées en verre et enfin en métal. Les deux différents modes de cuisson sont : cuisson à la vapeur et cuisson à l’huile. Dans une conserverie on trouve des machines à frire, des balances de séchage et des rayons (endroits où l’on pose les conserves). 


L’histoire des conserveries à Douarnenez
            
La première conserverie de Douarnenez a vu le jour en  1853.
Dans la famille, le père était marin, la mère était ouvrière dans la  conserverie, le fils était mousse et la fille apprentie d’usine.    
A la fin du 19 ème siècle, on trouvait 32 conserveries, dans la ville. Des femmes se sont révoltées en janvier 1905 car elles étaient payées au mille sardines et non à l’heure. La révolte s’est terminée le 23 août 1905. Ensuite, elles furent payées à l’heure. Elles travaillèrent 18 heures en haute saison. Les ouvrières ont refait grève pendant 6 semaines du 21 novembre 1924 au 6 janvier 1925 car les patrons voulaient qu’elles soient à nouveau payées au mille sardines. Finalement les ouvrières ont gagné leur combat.

 

La conserverie Chancerelle
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